Dans cet espace temps consacré au chemin, comment ne pas penser à cette merveilleuse sculpture d’Alberto Giacometti, « l’homme qui marche » ?
Née en 1960, elle mesure 108 cm
Tellement belle …
Quelle force et quelle fragilité dans cette représentation de personnage nu, une simple peau recouvre les os et pourtant la marche est assurée, déterminée.
Vers quel destin ?
Quel est ce monde meilleur promis en chemin ?
La glue sous ses pieds ne freine-t-elle pas sa quête ?
Universelle, sans époque, la marche est-elle une expression de soi ?
Est-ce une quête vers la connaissance ?
Regarder vers l’avenir ou cheminer vers la prochaine leçon ?
Dis, Jean-Pierre, pourquoi tu marches ?